1Sa réalisation
En 1862, Napoléon III décide de faire ériger à ses frais, au sommet du Mont Auxois, une œuvre monumentale pour estampiller le site d’Alésia. La réalisation de la statue proprement dite, a été confiée à Aimé Millet, le socle est l’œuvre de Violet le Duc, la réalisation technique assurée par la maison Monduit & Béchet de Paris, qui a également réalisé la statue de la Liberté de New-York. Elle est faite de plaques de cuivre repoussé fixées sur une armature métallique, conçue dit-on, par Eiffel, mais rien ne l’atteste. Les mauvaises langues affirment qu’elle est si légère qu'il a fallu la lester de pierres pour qu'elle résiste aux vents de l'Auxois ! Elle fut érigée le 27 août 1865. Le journal, "l'Écho de l’Auxois", raconte que sur le passage du cortège venant de Paris avec la statue, des villageoises se jetèrent à genoux. Elles avaient cru comprendre qu'il s'agissait de "saint Gétorix". Un saint qu’elles ne connaissaient pas plus que le chef Gaulois. Mais dans le doute, pas question de risquer de se faire rappeler à l’ordre par le curé.